Le Groupe Keolis, en tant qu’opérateur de mobilité, assure le transport quotidien des 15 000 sportifs.

Pour renforcer les équipes du Groupe en Île-de-France, 15 de nos collaborateurs bisontins se sont portés volontaires : 12 agents de conduite, 2 agents de maintenance et 1 agent de planning.

Le "rêve éveillé" d'Élise, conductrice de bus pour Keolis 2024

Pourquoi as-tu répondu à cette sollicitation du Groupe Keolis ?

Parce que j’adore les challenges ! Pour moi, c'était un vrai défi : partir cinq semaines sans la famille, sans personne, sans repères… Mais quand j'ai su que j'avais été retenue parmi les 32 candidatures au sein de Keolis Besançon Mobilités, j'étais sur un petit nuage.

C’est la première fois que je partais si longtemps loin de ma petite famille, mais ils m'ont dit « Vas-y, fonce ! » et mes enfants sont à fond avec cet événement.

En tant que conductrice, on a la chance de voir les coulisses, comment tout est organisé… C’est fou ! Je vis un rêve éveillé !

Quelle est ta journée type et tes missions à Paris ?

On va chercher les sportifs au village puis on les transporte sur différents lieux en Ile-de-France.

Vu qu’on ne connait pas la région (et c’est une première pour moi de conduire en plein cœur de Paris), on a un GPS pour nous guider. Le GPS nous fait parfois des petites frayeurs mais on arrive toujours à s’en sortir.

On a également une application pour consulter notre planning : tout y est mis à jour en temps réel, c’est super pratique !

Bien sûr, il y a parfois des petits couacs dans les plannings ou l’organisation en général, mais c’est secondaire et on en rigole !

Qu’est-ce que cette expérience t’apporte ?

Sans hésiter, de l’autonomie ! Maintenant, je sais que je suis capable de vivre toute seule, de me débrouiller seule surtout, et de réussir à rester zen malgré quelques situations stressantes.

Quand on a la responsabilité d’emmener des sportifs à l’événement de leur vie, ça peut être source de stress. C’est primordial de savoir rester zen !

Après le travail, on échange avec des collègues sur ce qu’on vit. J’ai pu échanger avec des collègues de Keolis Dijon, par exemple. Ces moments de partages sont précieux.

Et bien sûr, cette expérience m’apporte beaucoup de bonheur : j'ai même demandé à rester travailler jusqu’à la toute fin de l’événement !

Quel sera ton meilleur souvenir ?

Voir les coulisses, c’est magique ! On a une vraie proximité avec les sportifs et leur staff, c’est assez privilégié. J’ai eu la chance de faire l’événement d’ouverture : c’était mon plus beau cadeau !

Un autre souvenir qui restera : j’y pris en charge les coachs de l’Équipe de France de boxe ! Un truc de dingue. J’étais très surprise : je ne m’attendais pas à les transporter ! Et après, tu les vois à la TV ! Bref, que du bonheur !

As-tu une anecdote à partager ?

Au début, on n’avait pas le droit d’ouvrir les fenêtres du bus (pour des raisons de sécurité). Un jour, j’étais perdue dans Paris, je devais récupérer les sportifs au Stade de France. Je tourne, je tourne, mais je ne trouve pas la bonne entrée. Je tombe sur la police et les policiers me disent « Ouvrez votre fenêtre ! ». Ben non, je ne peux pas ! Bref, c’était très cocasse, mais on a fini par trouver une solution pour communiquer et ils ont pu m’aider.

La "belle aventure" de Frédéric, conducteur de bus pour Keolis 2024

Pourquoi as-tu répondu à cette sollicitation du Groupe Keolis ?

Eh bien, j'avais vraiment envie de participer à ma façon à cet événement de renommée mondiale.

Lorsque le Groupe Keolis a lancé l'appel à candidatures, j'ai sauté sur l'occasion et j'ai été retenu. Aujourd'hui, je peux dire que j'ai vécu une super aventure ! Et franchement, je ne regrette pas une seule seconde. Même si les journées sont intenses, je n’aurais laissé ma place à personne.

C’est le genre d’aventure qui permet de sortir de sa routine et de découvrir de nouvelles choses, de faire de nouvelles découvertes…

Quelle était ta journée type ?          

Généralement, on partait du village pour amener les équipes sur les différentes sites d'entraînement ou de compétition. Ensuite on les attendait ou on revenait les chercher.

Parfois, on attendait 2, 3 ou 4 heures pendant les compétitions. Grâce à notre accréditation, on a pu parfois se faufiler et assister aux événements ! J'ai eu aussi l'occasion de ramener plusieurs délégations à l’aéroport : Canada, Allemagne, Paraguay, Sénégal, Botswana… On transportait des gens de toutes nationalités !

Quand c’était possible, on prenait le temps d’échanger avec eux, et ça se passait super bien ! On a fait des selfies, ils nous donnaient des pin’s… D’ailleurs, ça m’a permis de me remettre l’anglais : "Hello", "Good morning", "Sorry"... !

Et le soir, quand mon service était terminé, je découvrais les images à la télévision en me disant "Tiens, c’est moi qui les ai transportés ce matin !". C’est une petite fierté de pouvoir contribuer à tout ça !

Sinon, en termes de sécurité, tout était ficelé. Dans les véhicules, tout était scellé (extérieur et intérieur) et des escortes de police nous accompagnaient dans certaines situations.

Qu'est-ce que cette expérience t'a apporté ?

Alors déjà beaucoup de fierté d'avoir pu contribuer, à mon niveau, au bon déroulement de cet événement !

Ça renforce aussi la confiance en soi et l’autonomie. C’est la première fois que je conduisais dans une grande ville : ça changeait de rouler à Besançon ! J'avais un peu d’appréhension le premier jour de circulation à Paris, mais finalement, ça s'est bien passé grâce au GPS fourni et surtout aux voies réservées sur le périphérique et les autoroutes.

 D'ailleurs, tout était fait pour que les sportifs ne soient pas en retard : les temps de parcours étaient larges pour ne pas les stresser.

Et bien sûr, on vit beaucoup de moments de partage. En dehors du boulot, on passe du temps entre collègues : on (ré)apprend à se connaître ! On crée aussi des liens avec des collègues venus d’autres filiales du Groupe Keolis : j’ai sympathisé par exemple avec des collègues de Bordeaux, de Rennes…

 Comme on dit entre collègues, c’est vraiment une aventure ; une belle aventure ! Je vis ma meilleure vie ! Je suis comme un gosse.

Quel est ton meilleur souvenir ?

Mon meilleur souvenir sera de globalement vivre de l’intérieur cet événement ; être au cœur de tout ça !

Par exemple, j’ai eu la chance de prendre une photo avec Madeleine Malonga, une judokate française et Zehra Gunes, une volleyeuse turque : ça n'arrive qu'une fois dans une vie !

Mon grand-père me racontait ses histoires de guerre… Moi, je vais pouvoir raconter une histoire plus joyeuse à mes petits-enfants : celle d'avoir participé à un évènement exceptionnel ! J’ai transporté les participants de cet événement mondial !

As-tu une anecdote à partager ?

Un jour, en plein Paris, je me suis perdu car certains ponts étaient bloqués, et bien sûr, mon GPS était perdu aussi ! Je croise des policiers, à qui je demande de m'aider. Le problème : ni eux ni moi n'étions de Paris ! Ensemble, à l'aide de nos smartphones respectifs, on a fini par trouver un "itinéraire bis", mais ce n'était pas simple car il fallait faire attention au gabarit et la hauteur du bus !

J'ai une autre anecdote, pas très positive mais elle s'est finalement bien terminée ! J'ai eu un petit accrochage avec une voiture stationnée. Après un passage sous les tunnels, mon GPS s'est arrêté et j’ai continué tout droit alors que ce n’était pas la bonne route. Ensuite, le GPS m’a fait passer par des petites rues. Je voyais que ça ne passait pas, mais, je ne sais pas pourquoi, j’ai essayé quand même. Et évidemment, ça ne passait pas... Bien sûr, j’ai appliqué la procédure en laissant les coordonnées de l’entreprise sur la voiture et j'ai poursuivi ma route !

L'"expérience unique" de Flavien, conducteur de bus pour Keolis 2024

Pourquoi as-tu répondu à cette sollicitation du Groupe Keolis ?

C’est une expérience unique, un truc à vivre absolument, car on ne vit ça qu’une fois dans sa vie ! Quand j'ai vu l'appel à candidature, j'en ai parlé à 2-3 collègues, et le soir même, j'avais postulé pour la plus longue période possible. On est une trentaine à avoir candidaté et seulement 12 à avoir été retenus : j’ai une chance incroyable.

Et ce n’est pas rien de transporter des sportifs de haut niveau. Ça change complètement de notre quotidien : on est plongés dans un autre univers, une autre ambiance. On contribue au rayonnement international de la France et du Groupe Keolis, c'est quelque chose dont je suis fier.

On est tous unanimes pour reconnaître la chance qu’on a, et on pense à nos collègues qui n’ont pas été retenus. Personnellement, j’ai à cœur de faire honneur à tout ça : on représente notre pays et le Groupe Keolis.

Quelle était ta journée type et tes missions à Paris ?

Chaque journée commence par la vérification de notre bus, puis je m'assure d'avoir mon badge et mes accréditations : sans ça, je ne peux aller nulle part !

Aussi, le « roadbook » fourni m’aide à anticiper ma journée (lieux exacts de dépose, zones d’attente, particularités d’accès aux sites…). C’est un outil très précieux en complément du GPS.

Selon les jours, on est amenés à réaliser plusieurs types de dessertes : des lignes classiques ou des services spéciaux, jusqu’à des sites de compétition, par exemple. Il y a aussi des navettes pour l’aéroport, avec toute la logistique des bagages à gérer.

En plus de tout ça, en appui des équipes de maintenance, on peut être amenés à jouer le rôle d’agents de parc : on prépare les bus, on identifie les éventuelles pannes, on s'assure que la climatisation fonctionne…

Bref, tout cela nous sort du quotidien.

Qu’est-ce que cette expérience t’apporte ?

J’ai beaucoup gagné en autonomie : même si on est entourés par les équipes locales, on apprend à se débrouiller par soi-même. Heureusement, il y a une grande solidarité entre collègues venus des quatre coins de la France : on s’entraide, on partage nos connaissances…

Par exemple, un collègue peut te prévenir d’être vigilant dans une rue un peu étroite (d’ailleurs, même si je connaissais déjà la circulation dans les grandes villes, comme Lyon, conduire à Paris, c'est un autre niveau !).

Aussi, un matin, je préparais mon car pour partir, et un collègue de Bayonne est venu me voir, complètement perdu, parce que c'était son premier jour et il n’arrivait pas à démarrer son car (il a l’habitude de conduire des bus et démarrer un car est plus complexe).

Cette expérience m’a permis de créer des liens avec des agents d’autres filiales du Groupe Keolis : de Rennes, de Bayonne, de Tours, d’Orléans… J'ai même retrouvé par hasard un ancien collègue de l’époque où je travaillais chez Keolis Lyon, c’est dingue !

Il y a une vraie entraide car on est tous dans le même bateau, avec le même objectif : transporter nos voyageurs et les amener à l’heure à l’événement de leur vie. Ils comptent sur nous : on est un maillon essentiel de cette journée si spéciale pour eux.

Cette expérience a vraiment renforcé les liens entre nous, et je sais que ça va durer même après cet événement. On a tous appris à se redécouvrir, surtout qu’on est quasiment tous logés dans le même hôtel, donc il y a une vraie convivialité en dehors du travail !

Quel sera ton meilleur souvenir ?

Mon meilleur souvenir… C’est le jour où j’ai fait la navette pour l’Equipe de France féminine de rugby à 7, après leur victoire au Stade de France. Quand elles sont sorties, elles avaient la banane, la foule est arrivée, et là, c’était magique : une Marseillaise spontanée, des cris de joie, des applaudissements… Ça te prend aux tripes d’être au milieu de cette liesse, c’est concret. Et j’y étais !

J’ai aussi vécu un moment similaire avec une équipe brésilienne : dans le bus, ça chantait, ça tapait dans les mains, il y avait une super ambiance. C’est génial d’être au cœur de tout ça !

As-tu une anecdote à partager ?

Oui, je réalisais un trajet pour l’équipe féminine de waterpolo grecque. Le coach est monté en premier dans le bus, a vérifié la température à l’intérieur du bus, et une fois satisfait, il a laissé monter les joueuses. Ensuite, il est venu me voir et on a pu échanger, tant bien que mal, avec mon anglais approximatif !

Même quand il y a des soucis (par exemple, de climatisation), les sportifs sont très compréhensifs : ils voient qu’on veut bien faire ! J'ai même reçu un pin’s de l’équipe finlandaise de gymnastique parce qu’ils étaient ravis de la climatisation dans mon bus !

L'"aventure incroyable" de Jérémy, conducteur de bus pour Keolis 2024

Pourquoi as-tu répondu à la sollicitation du Groupe Keolis ?

J’ai répondu à la sollicitation du Groupe Keolis parce que c’était une opportunité presque unique. Je souhaitais pouvoir participer, de près ou de loin, à un événement de cette envergure tout en représentant la France à ma manière. Merci à Keolis de nous faire vivre ça !

Quelle était ta journée type et tes missions à Paris ?

Ma journée type était de me rendre au village sportif pour transporter les participants vers les différents centres d’entraînement et de compétition. Chaque jour, j’avais la responsabilité d'assurer leur confort et leur sécurité.

Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?

Cette expérience m’a apporté énormément, surtout en termes de rigueur et de maîtrise de soi. Conduire dans une ville comme Paris, que je connaissais à peine, était un vrai défi. Avec les nombreux tunnels, le GPS n’était pas toujours fiable, ce qui m’a obligé à développer une grande autonomie. J’ai aussi eu la chance de rencontrer des gens du monde entier, ainsi que des collègues de nombreuses filiales du Groupe Keolis. C’était une expérience humaine très enrichissante.

Quel est ton meilleur souvenir ?

Mon meilleur souvenir, c’est probablement lorsque j’ai conduit des sportifs au Champ de Mars. Par erreur, je suis passé par la place de l’Étoile, et j’ai eu la chance de traverser des sites emblématiques comme l’Arc de Triomphe, la Tour Eiffel et l’École Militaire. C’était magique !

As-tu une anecdote à partager ?

Oui, ça s'est passé au tout début de l’aventure, la veille de l’ouverture officielle. Mes collègues de Besançon et moi nous sommes retrouvés, par hasard, en plein milieu de la scène de la cérémonie d’ouverture. Entre le Trocadéro et la Tour Eiffel, nous étions seuls, comme si le Pont d’Iéna nous appartenait. C’était incroyable.

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